Chemin faisant, page 228
Par Gilles Jobin, dimanche 5 août 2012 :: Barratineries :: #1616 :: rss
Il y a des époques où l'on est repris violemment du mal de son mal, du désir de son désir, du regret de son regret.
Le don est comme la prière, il doit sortir du coeur sans contrainte.
La fille corrigeant la mère en fait d'illusions, cela se voit.
J'entends des gens me dire : « Je me suis fait une douce violence. » Moi, je n'en ai jamais connu de douce.
Il est bien moins difficile de concevoir le bien que de le proportionner.
Les très belles utopies ont le sort des ongles trop longs ; elles se brisent au premier contact.
Anne Barratin, Chemin faisant, Ed. Lemerre, Paris, 1894
Lire le premier billet consacré à cette série.
Le don est comme la prière, il doit sortir du coeur sans contrainte.
La fille corrigeant la mère en fait d'illusions, cela se voit.
J'entends des gens me dire : « Je me suis fait une douce violence. » Moi, je n'en ai jamais connu de douce.
Il est bien moins difficile de concevoir le bien que de le proportionner.
Les très belles utopies ont le sort des ongles trop longs ; elles se brisent au premier contact.
Anne Barratin, Chemin faisant, Ed. Lemerre, Paris, 1894
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