Chemin faisant, page 226
Par Gilles Jobin, vendredi 3 août 2012 :: Barratineries :: #1613 :: rss
Soupirer, c'est appeler.
La grâce n'a pas peur de la beauté ; la beauté a peur de la grâce.
La vieillesse est en gare ; elle n'a plus qu'à attendre.
La générosité trouve sa science dans son coeur.
La vraie jalousie n'est pas orgueilleuse ; ce ne sera jamais son défaut.
Le jour est fatigué, ses yeux se ferment, tout pâlit; c'est le soir.
Mourir en penchant sa tête sur l'éternité, c'est s'endormir sur les genoux de sa mère.
Anne Barratin, Chemin faisant, Ed. Lemerre, Paris, 1894
Lire le premier billet consacré à cette série.
La grâce n'a pas peur de la beauté ; la beauté a peur de la grâce.
La vieillesse est en gare ; elle n'a plus qu'à attendre.
La générosité trouve sa science dans son coeur.
La vraie jalousie n'est pas orgueilleuse ; ce ne sera jamais son défaut.
Le jour est fatigué, ses yeux se ferment, tout pâlit; c'est le soir.
Mourir en penchant sa tête sur l'éternité, c'est s'endormir sur les genoux de sa mère.
Anne Barratin, Chemin faisant, Ed. Lemerre, Paris, 1894
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