Chemin faisant, page 187
Par Gilles Jobin, mercredi 27 juin 2012 :: Barratineries :: #1545 :: rss
Même en dormant, ne perds pas ton but de vue.
Ah! qu'il fait mal le reproche de la conscience ! c'est l'enfant qui mord le sein.
On n'est pas d'abord à son aise dans une nouvelle vertu, comme sur un matelas cardé à neuf; puis l'union se fait.
Entre le travailleur et l'établi il n'y a pas de place pour la tentation.
C'est surtout l'innocence qu'on n'apprécie qu'après l'avoir perdue, tant on est généralement impatient de la perdre.
Le beau temps a toujours l'air d'un innocent.
Anne Barratin, Chemin faisant, Ed. Lemerre, Paris, 1894
Lire le premier billet consacré à cette série.
Ah! qu'il fait mal le reproche de la conscience ! c'est l'enfant qui mord le sein.
On n'est pas d'abord à son aise dans une nouvelle vertu, comme sur un matelas cardé à neuf; puis l'union se fait.
Entre le travailleur et l'établi il n'y a pas de place pour la tentation.
C'est surtout l'innocence qu'on n'apprécie qu'après l'avoir perdue, tant on est généralement impatient de la perdre.
Le beau temps a toujours l'air d'un innocent.
Anne Barratin, Chemin faisant, Ed. Lemerre, Paris, 1894
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