Chemin faisant, page 184
Par Gilles Jobin, dimanche 24 juin 2012 :: Barratineries :: #1540 :: rss
Quelque habile que l'on soit, on est toujours deviné par quelqu'un.
L'artiste n'est pas toujours la joie de l'art, comme le fils n'est pas toujours la joie de la maison.
L'envie est maigre de tout ce qu'elle désire.
Péché d'Adam! fallait-il que tu fusses doux pour que ta peine fût si amère !
Il faut donner comme si on volait, presque en se sauvant.
Respect aux titres, comme à tous les naufragés !
Il faut laisser dire le monde comme il faut laisser crier l'enfant quand il a la colique.
Anne Barratin, Chemin faisant, Ed. Lemerre, Paris, 1894
Lire le premier billet consacré à cette série.
L'artiste n'est pas toujours la joie de l'art, comme le fils n'est pas toujours la joie de la maison.
L'envie est maigre de tout ce qu'elle désire.
Péché d'Adam! fallait-il que tu fusses doux pour que ta peine fût si amère !
Il faut donner comme si on volait, presque en se sauvant.
Respect aux titres, comme à tous les naufragés !
Il faut laisser dire le monde comme il faut laisser crier l'enfant quand il a la colique.
Anne Barratin, Chemin faisant, Ed. Lemerre, Paris, 1894
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