Chemin faisant, page 166
Par Gilles Jobin, mercredi 6 juin 2012 :: Barratineries :: #1514 :: rss
Entre bons domestiques, c'est à qui aura le meilleur maître; entre mauvais, c'est à qui abîmera le plus le sien.
Un jeune qui n'ose pas assez, un vieux qui ose trop, deux déclassés.
Les vieux domestiques sont comme les vieux renards ; ils connaissent les fentes et leurs aboutissants.
Ils ne savent ni aimer ni haïr ceux-là qui ne fêtent pas en eux l'anniversaire de certains départs.
Élever, ce n'est pas chercher à faire passer son âme dans celle de son disciple, c'est placer l'âme de son disciple devant le devoir, l'honneur, la vertu.
Le scrupuleux rapetisse son Dieu.
Anne Barratin, Chemin faisant, Ed. Lemerre, Paris, 1894
Lire le premier billet consacré à cette série.
Un jeune qui n'ose pas assez, un vieux qui ose trop, deux déclassés.
Les vieux domestiques sont comme les vieux renards ; ils connaissent les fentes et leurs aboutissants.
Ils ne savent ni aimer ni haïr ceux-là qui ne fêtent pas en eux l'anniversaire de certains départs.
Élever, ce n'est pas chercher à faire passer son âme dans celle de son disciple, c'est placer l'âme de son disciple devant le devoir, l'honneur, la vertu.
Le scrupuleux rapetisse son Dieu.
Anne Barratin, Chemin faisant, Ed. Lemerre, Paris, 1894
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