Chemin faisant, page 129
Par Gilles Jobin, mercredi 2 mai 2012 :: Barratineries :: #1448 :: rss
Qui vous dit que cette femme que vous rajeunissez voudrait être rajeunie? Il y a des gens qui aiment tous leurs titres de propriété.
Il faut croire au mal pour savoir bien faire le bien.
On connaît tout le prix des convenances quand on leur sacrifie le suc d'une bonne réplique.
Certaines lèvres sont comme la rose qui s'ouvre ; on n'en attend que des parfums.
Se rajeunir ! c'est renier - oh ! la vilaine action ! et renier des choses si évidentes, des vérités si catholiques, pour adopter des prétentions!
L'esprit ne guérit pas le coeur, mais il fait comme la bonne d'enfant, il l'amuse.
Anne Barratin, Chemin faisant, Ed. Lemerre, Paris, 1894
Lire le premier billet consacré à cette série.
Il faut croire au mal pour savoir bien faire le bien.
On connaît tout le prix des convenances quand on leur sacrifie le suc d'une bonne réplique.
Certaines lèvres sont comme la rose qui s'ouvre ; on n'en attend que des parfums.
Se rajeunir ! c'est renier - oh ! la vilaine action ! et renier des choses si évidentes, des vérités si catholiques, pour adopter des prétentions!
L'esprit ne guérit pas le coeur, mais il fait comme la bonne d'enfant, il l'amuse.
Anne Barratin, Chemin faisant, Ed. Lemerre, Paris, 1894
Lire le premier billet consacré à cette série.
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment.
Ajouter un commentaire
Gilles Jobin
Les commentaires pour ce billet sont fermés.