L'attente du pire nous fait les plus belles surprises.

Ces duels tacites entre deux êtres qui s'étudient, qui s'attendent, qui se jugent, comme ils sont plus intéressants que les duels à l'épée!

Toutes les fois que nous nous payons de mots, nous faisons injure à notre intelligence.

Ce qui est sain est toujours bon à voir, comme ce qui est pur, agréable à toucher.

Ce n'est pas l'abondance qui rend généreux; il est des riches qui ne le sont pas plus que l'enfant au sein.

Tout ce qui enrichit mon expérience ne me coûte pas, quand mon coeur ne le paie pas.

Anne Barratin, Chemin faisant, Ed. Lemerre, Paris, 1894

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