Chemin faisant, page 106
Par Gilles Jobin, mercredi 11 avril 2012 :: Barratineries :: #1418 :: rss
Heureux ceux qui ont peur du port ! ils l'aborderont humblement. Le port, mes amis, cache des dragons sous ses ondes : tâchez d'arriver quand ils sont endormis.
C'est le sentiment du juste, mis en nous par Dieu même, qui nous fait si facilement trembler quand nous sommes heureux.
Il faut toujours parler avec une pédale douce quand on demande, même pour les autres.
Les habitudes sont le contraire des vieilles femmes : elles gagnent du charme en vieillissant.
Les Allemands croient en Dieu, puis en leur empereur, qui est leur Saint-Esprit.
Les temps sont devenus plus exigeants depuis Chamfort. Il faut maintenant savoir avaler chaque matin, comme fortifiants, le crapaud et sa famille.
Anne Barratin, Chemin faisant, Ed. Lemerre, Paris, 1894
Lire le premier billet consacré à cette série.
C'est le sentiment du juste, mis en nous par Dieu même, qui nous fait si facilement trembler quand nous sommes heureux.
Il faut toujours parler avec une pédale douce quand on demande, même pour les autres.
Les habitudes sont le contraire des vieilles femmes : elles gagnent du charme en vieillissant.
Les Allemands croient en Dieu, puis en leur empereur, qui est leur Saint-Esprit.
Les temps sont devenus plus exigeants depuis Chamfort. Il faut maintenant savoir avaler chaque matin, comme fortifiants, le crapaud et sa famille.
Anne Barratin, Chemin faisant, Ed. Lemerre, Paris, 1894
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