Chemin faisant, page 94
Par Gilles Jobin, vendredi 30 mars 2012 :: Barratineries :: #1394 :: rss
Les gens ruinés sont comme les malades, ils n'intéressent pas tous au même titre : ne pas confondre prodigalités et revers.
Jouir seul est presque aussi difficile que souffrir seul : pauvre humanité !
On jouit de sa liberté sans s'en servir.
Les regrets font-ils marcher plus lentement le corbillard et le mort en est-il moins cahoté ?
Il y a de la cruauté à tenter l'ancien coupable.
Ce n'est qu'au retour de Capoue qu'on peut se dire vertueux.
On a de la désinvolture dans l'esprit comme dans le corps.
Anne Barratin, Chemin faisant, Ed. Lemerre, Paris, 1894
Lire le premier billet consacré à cette série.
Jouir seul est presque aussi difficile que souffrir seul : pauvre humanité !
On jouit de sa liberté sans s'en servir.
Les regrets font-ils marcher plus lentement le corbillard et le mort en est-il moins cahoté ?
Il y a de la cruauté à tenter l'ancien coupable.
Ce n'est qu'au retour de Capoue qu'on peut se dire vertueux.
On a de la désinvolture dans l'esprit comme dans le corps.
Anne Barratin, Chemin faisant, Ed. Lemerre, Paris, 1894
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