mardi 27 mars 2012
Chemin faisant, page 91
Par Gilles Jobin, mardi 27 mars 2012 :: Barratineries
Une chose très pénible à constater quand on a beaucoup souffert, c'est d'avoir perdu de sa pitié.
La magie des mots a fait autant que la puissance de la logique.
Faire le tour d'un esprit c'est quelquefois plus difficile que de faire le tour du monde.
Je n'aime pas plus les roses déformées par la culture que je n'aime les jeunes filles émancipées par la société.
Pour dominer une position il faut être fort; pour dominer un homme, ce n'est pas nécessaire.
Tout s'apprend, surtout l'art de vivre.
Le désir qu'une veuve exprime de se remarier ne devrait pas plus se dire qu'un secret de cabinet de toilette.
Anne Barratin, Chemin faisant, Ed. Lemerre, Paris, 1894
Lire le premier billet consacré à cette série.
La magie des mots a fait autant que la puissance de la logique.
Faire le tour d'un esprit c'est quelquefois plus difficile que de faire le tour du monde.
Je n'aime pas plus les roses déformées par la culture que je n'aime les jeunes filles émancipées par la société.
Pour dominer une position il faut être fort; pour dominer un homme, ce n'est pas nécessaire.
Tout s'apprend, surtout l'art de vivre.
Le désir qu'une veuve exprime de se remarier ne devrait pas plus se dire qu'un secret de cabinet de toilette.
Anne Barratin, Chemin faisant, Ed. Lemerre, Paris, 1894
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