Chemin faisant, page 85
Par Gilles Jobin, mercredi 21 mars 2012 :: Barratineries :: #1379 :: rss
Une oeuvre de pure imagination doit rappeler le boudoir d'une coquette : un peu de désordre n'en diminue pas l'agrément.
J'ai quelquefois éprouvé une vigoureuse jouissance à être mal jugée.
Les vieilles épaules devraient se cacher, car elles n'ont même pas pour elles les vieux démons.
L'élégance est moins capricieuse que la mode ; elle a des lois.
Les enfants trop doux me font peur ; les couleurs trop tendres, je les admire en gémissant.
Les fleurs demandèrent un jour la parole aux dieux, et c'était pour défendre les papillons !
Anne Barratin, Chemin faisant, Ed. Lemerre, Paris, 1894
Lire le premier billet consacré à cette série.
J'ai quelquefois éprouvé une vigoureuse jouissance à être mal jugée.
Les vieilles épaules devraient se cacher, car elles n'ont même pas pour elles les vieux démons.
L'élégance est moins capricieuse que la mode ; elle a des lois.
Les enfants trop doux me font peur ; les couleurs trop tendres, je les admire en gémissant.
Les fleurs demandèrent un jour la parole aux dieux, et c'était pour défendre les papillons !
Anne Barratin, Chemin faisant, Ed. Lemerre, Paris, 1894
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