Chemin faisant, page 61
Par Gilles Jobin, mardi 28 février 2012 :: Barratineries :: #1331 :: rss
La logique ne colore pas, elle fait mieux : elle proportionne.
Les traditions sont de silencieuses cohortes : elles veillent sur les morts et sur leurs testaments.
Il en est du bonheur comme d'une mère, on ne le comprend bien que lorsqu'on ne l'a plus.
On est toujours riche quand on se suffit, et à peu près heureux quand on s'approuve.
Il ne faut pas juger les actions des autres d'après nos tentations, mais d'après les leurs.
On l'excuse si gentiment que le péché reste l'enfant prodigue allant toujours prodiguant.
Anne Barratin, Chemin faisant, Ed. Lemerre, Paris, 1894
Lire le premier billet consacré à cette série.
Les traditions sont de silencieuses cohortes : elles veillent sur les morts et sur leurs testaments.
Il en est du bonheur comme d'une mère, on ne le comprend bien que lorsqu'on ne l'a plus.
On est toujours riche quand on se suffit, et à peu près heureux quand on s'approuve.
Il ne faut pas juger les actions des autres d'après nos tentations, mais d'après les leurs.
On l'excuse si gentiment que le péché reste l'enfant prodigue allant toujours prodiguant.
Anne Barratin, Chemin faisant, Ed. Lemerre, Paris, 1894
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