Chemin faisant, page 50
Par Gilles Jobin, vendredi 17 février 2012 :: Barratineries :: #1307 :: rss
Un sot qui va ouvrir la bouche nous suspend à ses lèvres par l'effroi.
La vraie charité, obligée de révéler ses actes, est aussi malheureuse que la chasteté sous des voiles en lambeaux.
La superstition est un reste de barbarie, sans que le superstitieux soit un barbare.
Tout vieillit, mais tout ne se ride pas !
Le blasé a l'air de boire la joie dans un crâne.
Il est peu de satisfactions aussi douces que celle de se sentir à la hauteur de l'attaque.
La médisance est comme la note à payer ; quand on a monnaie en poche elle inquiète peu.
Anne Barratin, Chemin faisant, Ed. Lemerre, Paris, 1894
Lire le premier billet consacré à cette série.
La vraie charité, obligée de révéler ses actes, est aussi malheureuse que la chasteté sous des voiles en lambeaux.
La superstition est un reste de barbarie, sans que le superstitieux soit un barbare.
Tout vieillit, mais tout ne se ride pas !
Le blasé a l'air de boire la joie dans un crâne.
Il est peu de satisfactions aussi douces que celle de se sentir à la hauteur de l'attaque.
La médisance est comme la note à payer ; quand on a monnaie en poche elle inquiète peu.
Anne Barratin, Chemin faisant, Ed. Lemerre, Paris, 1894
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