[Ivan Ilitch, tout juste avant de mourir :] C'était la lumière avant, maintenant ce sont les ténèbres. J'étais ici ; et maintenant, où vais-je ? Où ?
Léon Tolstoï (La mort d'Ivan Ilitch, p.78, in Les oeuvres littéraires de Tolstoï, vol. XI, Éd. Rencontre)

[...] en proportion de leur nombre, les Écossais et les Irlandais - les Celtes - fournissent plus d'artistes. Mais c'est peut-être que , leur pays étant plus pauvre, ils consacrent plus de temps à penser au lieu de gagner de l'argent.
Pierre Mille (dans la préface du livre de Chesterton Le club des métiers bizarres, éd. Gallimard)

La mort n'était bonne que parce qu'elle supprimait l'être d'un coup, pour toujours. Oh ! dormir comme les pierres, rentrer dans l'argile, n'être plus !
Émile Zola (La mort d'Olivier Bécaille, p.31, Librio n°42)

[...] le merle était le symbole de tous ceux qui font toujours un pas de côté tout en restant dans le droit chemin.
Arthur Keelt (Le merle, trad. Jean-Bernard Pouy, p.146, L'Atalante, 2002)

Je savais très bien ce que c'était, un psychologue : un petit monsieur qui vous posait des questions, dans un français bizarre, dont vous compreniez les mots mais pas les phrases ; [...].
Philippe Blasband (Max et Minnie, p.49, Éd. Gallimard/nrf, 1996)

Voir Au fil de mes lectures.