[...] Parmi les goûts si divers que la Providence a départis aux humains, l'amour des livres est celui qui, après avoir donné, pendant la prospérité, les plus grandes, les plus véritables jouissances, ménage, pour toutes les peines de la vie, les plus douces, les plus pures, les plus durables consolations.
Jean-Baptiste Tenant de Latour (Mémoires d'un bibliophile, p. 251, E. Dentu, 1861)

Dans tous les êtres, notamment dans l'homme, deux forces se manifestent : la concentration du moi, qui intervient par la naissance, et sa dispersion, qui intervient par la mort.
Edmond Thiaudière (La Proie du Néant (Notes d'un pessimiste), p.219, Paul Ollendorff, 1886)

Le catholicisme se recommande à nous par sa durée, et il a l'évidence, la majesté ou, si l'aimez mieux, la brutalité d'un fait. La philosophie est la raison contente ; le protestantisme est une raison mécontente, qui se donne beaucoup de mal pour remplacer ce qu'elle a perdu.
Victor Cherbuliez (La vocation du comte Ghislain, p.16, Hachette, 1888)

Nous travaillons dur pour libérer l'extraordinaire énergie qui se trouve cachée dans l'atome et dans son noyau. Si nous ne consacrons pas une énergie égale - oui, et autant d'argent - à libérer le potentiel de chaque individu, alors le décalage énorme qui existe entre le niveau des ressources énergétiques physiques et celui des ressources humaines va nous condamner à une destruction universelle bien méritée.
Carl Rogers (Liberté pour apprendre?, Éd. Dunob)

[...] L'orgueil, dans les rois, est facile à blesser.
Jean-François Marmontel (Numitor, acte 1, sc. 1 (Agénor), 1782)

Voir Au fil de mes lectures.