Jobineries

Blogue de Gilles G. Jobin, Gatineau, Québec.

samedi 7 janvier 2012

Chemin faisant, page 8

Ne pars avec le rêve que si tu peux rentrer avec la raison.

Le caprice est toujours un changement, mais le changement n'est pas toujours un caprice.

Un joli tableau : la jeunesse heureuse, la vieillesse résignée.

Trois catégories de gens autour de moi : les amis, les relations, les chaises louées.

Il y a quelque chose de plus triste à voir que les fleurs fanées, ce sont les fleurs qu'on arrache.

Une passion qui juge ressemble à la soif voulant analyser l'eau.

Il y a des sciences dont nous ne pouvons user et que nous ne pouvons transmettre ; et ce ne sont pas celles qui nous ont coûté le moins.

Anne Barratin, Chemin faisant, Ed. Lemerre, Paris, 1894

Lire le premier billet consacré à cette série.

Citations quotidiennes 07.01.12

L'homme qui dort, l'homme ivre, c'est l'homme diminué.
Antoine de Rivarol (Maximes, pensées et paradoxes, p.13, Le Livre Club du Libraire, 1962)

Tout homme doit mourir. Choisir le néant est la seule manière d'en triompher.
Shan Sa (La joueuse de go, p.86, Folio n°3805)

Le mérite est un sot, si l'argent ne l'escorte.
Antoine Jacob de Montfleury (La Femme juge et partie, acte 2, sc. 1 (Bernardille), 1670)

[...] si l'image de l'être aimé reste vivante dans votre coeur, le monde entier est votre maison.
Orhan Pamuk (Mon nom est Rouge, trad. Gilles Authier, p.64, Folio n°3840)

Le problème n'est jamais d'aller quelque part, mais seulement d'aller aussi loin que possible.
Franz Bartlelt (Petit éloge de la vie de tous les jours, p.29, Folio n°4954, 2009)

Voir Au fil de mes lectures.