À Radio-Canada


J'ai bien écouté hier l'entrevue accordée à Mario Asselin sur la première chaîne.

Je ne peux qu'être d'accord avec les propos de Mario.

À un moment donné, l'animatrice s'est elle-même traitée de dinosaure. Cette auto-flagellation, lorsque vient le temps de parler technologie, m'exaspère. Comme si cette admission pardonnait l'ignorance ou, tout au moins, l'absence du goût d'aller y voir plus loin. Plus tard, l'animatrice a donné la parole à un autre de ses invités, Gilles Pellerin, éditeur. Ce dernier ne semblait pas trop d'accord avec Mario, mais, timing oblige, on a coupé court à un début d'une discussion qui sans doute aurait bien profité aux auditeurs.

Cette discussion a probablement eu lieu hors d'ondes, car en entamant la prochaine chronique qui portait sur les livres les plus contestés de l'année, la chroniqueuse a mentionné que certains livres, comme l'entrevue précédente, pouvaient être contestés. J'aurais bien aimé savoir en quoi !

À TVA


Jean-Luc Mongrain n'est pas très content. Jeter d'abord un oeil sur cette vidéo. Clairement, Steve Blanchet s'était très mal préparé aux questions (en fait, à LA question) du journaliste. M. Mongrain parle d'éthique dans son entrevue : il aurait bien aimé être averti qu'on était pour rire de lui dans une pub.

Mais observez bien la vidéo. Pendant le cafouillage de M. Blanchet, il se moque de lui. Il singe le cafouillage. À mon sens, il s'agit là d'un comportement tout à fait inapproprié. C'est un manque de savoir-vivre - de politesse - de la part de Jean-Luc Mongrain. Quand on juge qu'on nous manque de respect, j'admets qu'il est très difficile de rester zen. Cependant, Monsieur Mongrain avait eu le temps de se préparer et son manque de respect envers son interlocuteur a peut-être été planifié. Si c'est bien le cas, à mon sens, on pourrait parler de manque d'éthique journalistique.