Je termine à l'instant La femme en vert d'Arnaldur Indridason. C'est le deuxième polar de l'auteur et je l'ai lu quasi d'une seule traite. La semaine dernière, j'avais bien apprécié sa Cité des Jarres. Qu'on se le dise : Indridason sait raconter, et on s'attache drôlement à ses personnages.

Le livre tourne autour d'une enquête policière sur un possible meurtre ayant eu lieu il y a déjà plus de cinquante ans.

«Mais La Femme en vert est bien plus qu'un simple roman procédural. On se retrouve agressé, pris à la gorge par l'histoire terrifiante et pourtant concevable d'une femme sur qui son mari use de sévices physiques et moraux, l'abaissant plus bas que terre sous les yeux effrayés et honteux de leurs enfants. Et ce drame ne peut que trouver son dénouement dans le meurtre. La seule question qui se pose est qui sera la victime ?»
Le littéraire.com

Ce commentaire du Littéraire.com est on ne peut plus exact. C'est d'ailleurs le coeur du roman : on veut connaître le sort de cette femme quotidiennement agressée. Pourquoi ? Peut-être à cause de notre sentiment d'impuissance : on sait bien qu'autour de nous, il y a encore des hommes qui battent et humilient leur femme.

En commandant La Voix, que je devrais recevoir la semaine prochaine, je vais continuer à suivre la vie de l'enquêteur Erlendur.