Je suis plutôt tranquille depuis quelques semaines.

Manque de temps pour peaufiner quelques billets.

Pourtant, il y aurait tant à dire.

Par exemple, sur l'anonymat. Le billet, et les réactions, sur le blogue du RAEQ m'ont bien fait sourire. Les uns les autres voulant justifier leur point de vue, on en perd l'essence même de l'écriture : un art qu'on exerce comme on l'entend. Point.

On sombre tellement rapidement dans les devraient ou ne devraient pas. Par exemple : « les blogueurs ne devraient pas rester anonymes » ou encore « les blogueurs devraient pouvoir s'exprimer librement », etc.

Quant à moi, je webconstate que les écrits qui m'intéressent le sont par des gens que je cyberconnais.

* * *

Et puis il y a eu - je commence à y être habitué -  les sorties ridicules de nos politiciens. Comme je lisais en même temps les Amoralités familières de Chapelan, j'ai immédiatement lié :
La télévision permet une expérience salutaire : garder l'image en supprimant le son. Cela transforme les politiciens en guignols, où le mensonge des gestes et du regard n'est plus masqué par l'écran des mots.

* * *

Sur Recit.org, ce billet sur le TBI qui a fait réagir quelques personnes. Ce que je remarque, c'est qu'il est bien facile de tomber dans des sophismes lorsque les arguments manquent. Et les silences, diable qu'ils sont parfois éloquents!

* * *

J'ai aussi eu la chance de rencontrer par videoconférence les étudiants de Patrick Giroux de l'UQAC. Expérience intéressante, mais relativement difficile pour moi qui ai la manie de bouger énormément pendant que je déblatère. Et puis, selon les réactions de la salle, j'ajuste la plupart du temps mes interventions, ce qui pose son lot de difficultés en vidéoconférence. Cependant, j'ai beaucoup apprécié le privilège de parler de la programmation (Squeak) à des étudiants en éducation.