On s'en fout
Par Gilles Jobin, vendredi 31 août 2007 :: Généraleries :: #637 :: rss
J'ai assisté hier à la conférence de Sylvain Boudreau (moi.inc). C'était dans le cadre de la journée d'accueil à la commission scolaire.
Évidemment, c'était pour nous charger d'énergie positive, en ce début d'année.
Évidemment, c'était pour nous dire que si on est bien dans notre peau, alors on fait un meilleur travail.
Évidemment, c'était pour nous indiquer que le travail avec le sourire, même quand c'est pas drôle, voilà l'attitude à avoir.
C'était aussi pour nous bien faire comprendre que TOUT LE MONDE SE FOUT DE TOUT LE MONDE.*
Évidemment, c'était pour nous dire qu'on a deux pitons : le on (Yé ! tout le monde est beau, tout le monde il est gentil, Yé, vive le travail.) et le off (maudit que c'est plate, qu'ossa donne?, etc.)
Mais surtout, je pense, c'était pour nous dire que si on n'est pas capable de donner l'illusion du bonheur au travail, le boss aimerait bien qu'on crisse notre camp...
Oups, je vais mettre mon bouton « on »...
* L'exemple donné par Boudreau était frappant. Dans un restaurant, vers les 13 h, avant de commander, il demande à la serveuse comment elle va. Elle lui répond qu'elle a eu une heure du dîner rushée, et qu'elle est fatiguée. Réponse du conférencier. « On s'en fout. Fais ta job, c'est tout ce qu'on te demande. » S'il s'en fout, faudrait peut-être pas qu'il lui demande si elle va bien...
Évidemment, c'était pour nous charger d'énergie positive, en ce début d'année.
Évidemment, c'était pour nous dire que si on est bien dans notre peau, alors on fait un meilleur travail.
Évidemment, c'était pour nous indiquer que le travail avec le sourire, même quand c'est pas drôle, voilà l'attitude à avoir.
C'était aussi pour nous bien faire comprendre que TOUT LE MONDE SE FOUT DE TOUT LE MONDE.*
Évidemment, c'était pour nous dire qu'on a deux pitons : le on (Yé ! tout le monde est beau, tout le monde il est gentil, Yé, vive le travail.) et le off (maudit que c'est plate, qu'ossa donne?, etc.)
Mais surtout, je pense, c'était pour nous dire que si on n'est pas capable de donner l'illusion du bonheur au travail, le boss aimerait bien qu'on crisse notre camp...
Oups, je vais mettre mon bouton « on »...
* L'exemple donné par Boudreau était frappant. Dans un restaurant, vers les 13 h, avant de commander, il demande à la serveuse comment elle va. Elle lui répond qu'elle a eu une heure du dîner rushée, et qu'elle est fatiguée. Réponse du conférencier. « On s'en fout. Fais ta job, c'est tout ce qu'on te demande. » S'il s'en fout, faudrait peut-être pas qu'il lui demande si elle va bien...
Commentaires
1. Le samedi 1 septembre 2007 à 01:36, par Louis :: email :: site
2. Le samedi 1 septembre 2007 à 23:19, par Krysztof von Murphy :: site
3. Le mercredi 5 septembre 2007 à 00:04, par Mario Cyr
4. Le mercredi 5 septembre 2007 à 01:17, par Gilles G. Jobin :: email :: site
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Gilles Jobin
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