Sur la liste privée du Récit, ce message d'un collègue (j'ai eu sa permission de reproduire son texte) :
Comme plusieurs le savent, il ne nous est pas facile de se brancher sur Internet avec notre ordinateur dans les édifices du MELS soit sur Marie-Guyart à Québec ou au Fullum à Montréal ainsi que dans les bureaux des Directions régionales. Règle générale, nous ne sommes pas autorisés à nous servir de nos ordinateurs; on nous demande d'utiliser plutôt un portable d'un cadre travaillant à l'établissement dont l'appareil est configuré pour le proxy du MELS.
J'ai dû faire face à cette situation à plusieurs reprises et je trouve ça très frustrant.
J'ai donc téléphoné au responsable de la gestion du réseau au MELS [...]
Le but de mon appel était de leur faire comprendre qu'il était inacceptable que nous (personnes-ressources du RÉCIT) ne puissions pas nous brancher avec nos propres appareils lorsque nous faisons des représentations ou présentations dans les différents bureaux du Mels.
Voici ce que j'ai appris :
Sur Fullum à Montréal ou sur Marie-Guyart à Québec : Il est possible d'utiliser son portable à la condition d'aviser d'avance afin qu'un technicien vérifie que le portable en question n'ait pas de virus. Une fois notre ordi vérifié (on me dit 10 minutes) le technicien peut configurer le proxy pour nous autoriser à entrer sur le web avec notre équipement. Soucis de sécurité et de ne pas contaminer le réseau du MELS.
Dans les bureaux des Directions régionales : À Québec sur Route de l'Église, ils ont installé un fournisseur web (réseau parallèle à celui du MELS) qui nous permet de nous connecter sur le web avec nos ordinateurs.
Ailleurs, dans les DR des autres régions, il semble que ce ne soit pas si simple. Selon mon expérience, dans plusieurs DR, il n'est pas possible de se brancher sur le web avec nos ordinateurs. On doit prendre un ordinateur de quelqu'un d'autre qui travaille dans la bâtisse.
Toutefois, la coordonnatrice m'a dit que s'il y a une demande de notre part, cela justifierait des ressources pour former quelqu'un dans chaque établissement de DR pour vérifier nos ordinateurs et nous autoriser à entrer sur le web.
C'est ce que j'appelle un aberration. Notre outil de travail, à nous, animateurs du RÉCIT, c'est notre portable. Or si pour toutes sortes de raison nous nous trouvons dans un édifice du Ministère de l'Éducation, on ne peut qu'avec grande difficulté se brancher sur le web avec notre ordinateur. Pourtant, que je sois à l'une des quatre commissions scolaires voisine, je n'ai jamais eu aucune difficulté à me brancher sur Internet.

Que répondre au technicien qui nous envoie des argumentaires types virus ? Ce technicien utilise sans doute un outil déjà présent sur le réseau pour détecter un virus. S'il trouve effectivement un virus, n'est-ce pas au réseau de prendre les mesures adéquates pour rejeter cette machine ? Et s'il ne trouve pas de virus, cela signifie-t-il qu'il n'y en a pas sur l'ordinateur ? Peut-être que cette machine vient d'être infectée par un tout nouveau virus non encore détectable par les antivirus? Auquel cas, ce technicien frileux brancherait tout de même la machine au réseau et risquerait d'y amener la catastrophe du siècle. Je me demande d'ailleurs comment cette personne s'y prendrait pour vérifier mon portable Ubuntu...

Et que dire qu'à Québec, à l'édifice sur la Route de l'Église, mes taxes payent un fournisseur privé pour que les visiteurs puissent se brancher sur le web. Bien entendu, je préférerais que mes taxes servent à payer des techniciens un peu plus habiles à gérer leur propre réseau. On éviterait ainsi la formation d'une autre personne (par bâtisse, je suppose) dont le travail serait de contrôler les machines des visiteurs.

Alors qu'on peut se brancher très facilement sur le web dans une foule de lieux publics (hôtels, bibliothèques, etc.) il demeure tout à fait insensé qu'on empêche des éducateurs de le faire naturellement dans les locaux du Ministère de l'Éducation.