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Commentaires

1. Le jeudi 8 février 2007 à 15:06, par Ewan McIntosh :: email :: site

Peut-être pas en français encore, mais il y'en a:
www.jonesieboy.co.uk/blog...

Robert est un des profs qui tient un blog et fait partie du projet que je gère à East Lothian en Ecosse. Il y a pas mal de podcasts et de vidéos qui sont, peut-être, ce que vous cherchez.

2. Le jeudi 8 février 2007 à 19:22, par Pierre Lachance :: email :: site

Rêvons... c'est bon pour la santé... et en plus... il est possible qu'un jour... nos rêves se réalisent... non pas sans monter le chemin qui mène à ces rêves... ce que tu fais avec beaucoup de générosité d'ailleurs... tourelou...

3. Le jeudi 8 février 2007 à 22:27, par François Guité :: email :: site

C'est effectivement un fameux projet, parfaitement réalisable. Par ailleurs, le MELS pourrait faire un meilleur effort de colliger tout ce que les enseignants réalisent de formidable, pour disséminer l'information et les ressources. Avec la culture participative des folksonomies, ce ne serait pas si compliqué.

4. Le jeudi 8 février 2007 à 23:28, par Clément Laberge :: email

Au risque de paraître inutilement provoquant, pourquoi faudrait-il que les commissions scolaires consacrent 700 000 $ (par annés?) et retirent les profs des classes pour faire des vidéos, sans contraintes, alors que les éditeurs sont très bien en mesure de faire l'équivalent, peut-être à moindre coût... avec des profs comme auteurs, évidemment.

Qu'est-ce qu'on gagne dans cette proposition? Qu'est-ce que les élèves gagnent? qu'est-ce que les profs gagnent? qu'est-ce que les parents gagnent? qu'est-ce que les CS gagnent? Est-ce que c'est un modèle qui nous assurerait du meilleur matériel pédagogique?

Entendons-nous bien... je rêve aussi que tous les profs aient le goût de faire quelques vidéos, et du flash, ou l'équivalent... et qu'ils en développent un savoir-faire en conséquence... mais est-ce bien le métier du prof de développer massivement ce type de matériel pendant qu'il pourrait aussi bien être en classe?

Autrement, dans ce contexte, l'expertise que vous reconnaissez aux éditeurs, c'est quoi?


P.S. Non, ce n'est pas une réponse de défense corporatiste, même si je travaille dans le domaine de l'édition... c'est une simple interpellation polémique... parce que c'est un sujet qui m'intéresse beaucoup depuis des années et plus que jamais à l'heure actuelle.

5. Le vendredi 9 février 2007 à 00:41, par Gilles G. Jobin :: email :: site

Clément,

Je n'enlève RIEN aux éditeurs. Je "donne" aux profs, c'est différent !!!

Si les éditeurs peuvent faire tout ça à moindre coût, hé bien ! qu'ils le fassent, c'est tout.

Je prône plutôt l'approche chaordique : permettre aux enseignants qui ont le goût de partager des connaissances de le faire en mode vidéo. Dans mon esprit, cela implique que le "produit" est libre. Il s'agit donc d'un investissement des payeurs de taxes qui revient à tous les enfants de la province, sans débourser davantage.

Si ce matériel était déposé dans un wiki, par exemple, tous pourraient contribuer à son amélioration. N'est-ce pas là un projet fabuleux?

Ce que les élèves y gagnent : Non pas une, mais plusieurs types d'explications pour le même apprentissage à réaliser.
Ce que les profs y gagnent : Ceux qui produisent : une nouvelle expertise, un bien-être, et une satisfaction de participer à un effort national (international même) d'un produit éducatif. Les profs consommateurs y gagnent la possibilité d'expliquer autrement ce qu'ils enseignent peut-être de la même manière depuis des années.

Ce que les parents y gagnent : pouvoir enfin aider leurs enfants dans les devoirs par exemple. Il suffit d'une ligne internet à la maison. Aucun achat requis... !

Ce que les CS y gagnent : enfin ils peuvent manifester concrètement un appui aux innovateurs. Il faut que les CS comprennent qu'ensemble, on peut faire beaucoup. Actuellement, les CS se fient à la maud... GRICS et on voit bien que cela ne donne pédagogiquement à peu près RIEN.

Aurons-nous du meilleur matériel pédagogique : Je réponds oui, oui et oui, s'il est librement modifiable, comme un article de Wikipédia. En tout cas, ça peut pas être pire que plusieurs manuels qu'on trouve sur le marché actuellement.

Les éditeurs? Je peux difficilement juger sur mon unique expérience (GSM-144 chez Modulo), mais à mon avis, ils ne sont plus dans le coup, au niveau du matériel pédagogique. S'ils ne trouvent pas le moyen de nous remettre du matériel web dynamique, je pense qu'ils devront, à moyen terme, cesser la publication de manuels scolaires.

6. Le vendredi 9 février 2007 à 05:33, par Pascal L

«... les enseignants devront faire des séquences sur des sujets qui les animent (qui les animent eux - pas les élèves!) »

C'est selon moi une des conditions pour qu'un tel projet réussissent.

Quand une notion nous allume, alors la façon que l'on a de la montrer aux élèves est tout aussi allumée. Je me souviens d'avoir «trippé» l'an passé en enseignant la relation de Pythagore, car je découvrais comment me servir de GéoGébra afin d'illustrer ce fameux théorème. Je correspondais avec un espagnol, un allemand et un français...et les élèves suivaient le fil de mes conversations... J'étais alors allumé et mes élèves l'étaient aussi.

On ne demanderait pas aux enseignants de produire une gamme complète de vidéos...comme un éditeur le ferait, mais bien un ou des vidéos «allumés».

On pourrait faire un you tube québécois a saveur pédagogique avec des cotes...

Bon je me mets à rêver moi aussi...merci Gilles pour cette parcelle de rêve.

7. Le vendredi 9 février 2007 à 06:01, par Pascal S. :: email :: site

Sincèrement, cette idée me plait beaucoup... Au lieu de simplement rêver, j'ai quelque chose à te proposer... Seulement, on ira probablement pas chercher tous les profs du Québec pour l'instant mais aumois les passionés comme toi! Je t'en reparle...

8. Le vendredi 9 février 2007 à 14:32, par Pierre Lachance :: email :: site

M. Laberge, Gilles a déjà répondu à vos questions sur ce que ça donnerait au milieu de l'éducation de se prendre en main dans un tel projet. J'avoue que moi aussi je crois que tous les palliés en sortiraient gagnant, sauf peut être les éditeurs. Je crois que faire face à un compétiteur de type communautaire n'est jamais simple pour aucune entreprise.

Un point que Gilles n'a pas abordé: la formation aux enseignants «réalisateurs». Ce 700 000$ ne servirait pas qu'à produire du contenu (les vidéos), mais aussi à former les enseignants sur divers sujets. Car pour produire ce type de vidéo, on doit se poser plusieurs questions à caractères didactiques et sur le programme de formation. Ce qui amène à des discussions constructives autour des concepts à présenter (et comment le présenter) seront un contexte d'intervention idéal pour nos conseillers pédagogiques. Ces enseignants formeraient une communauté apprenante pour vrai, ce que plusieurs CS veulent mettre en place pour la formation continue (contexte réel pour développer une foule de compétences professionnelles). Et le bonus, des formations TIC qui répondraient à des besoins d'enseignants désirant les exploiter dans leur pratique. Non, ce n'est pas dispendieux 700 000$ pour avoir ces effets.

Outils pour réaliser notre rêve: Lecteur Flash (exemple: recitmst.qc.ca/rubrique.p... ) pour le format FLV (facile d'intégration à un site web). Un site pour encoder en divers format nos vidéos: media-convert.com/convert... .Ce site (Merci Messieurs Laberge et Guité) : mojiti.com/ permet de développer sa créativité.

Un projet de ce type (peut être un peu plus large car le contenu ne serait pas nécessairement didactique) est en construction en ce moment. Une radio web nationale où élèves, enseignants, conseillers, etc, pourront publier des capsules audio sous licence libre. Ceci n'est pas qu'un rêve, la radio il s'en fait dans plusieurs CS. Ce qui manque, M. Guité en a fait mention, c'est de rendre ces capsules «visibles» pour le réseau scolaire. À suivre...

9. Le vendredi 9 février 2007 à 19:39, par Daniel Tousignant :: email

À la CSDM, nous produisons de telles capsules depuis un an. Les profs et les élèves adorent.
Pour jeter un coup d'oeil :

www.csdm.qc.ca/fga/repfra...

www.csdm.qc.ca/fga/repmat...

10. Le samedi 10 février 2007 à 17:44, par Gilles G. Jobin :: email :: site

Merci Ewan, merci Daniel.

Les vidéos de la CSDM m'ont renvoyé à mes anciennes amours, l'éducation des adultes!
J'ai pris le temps de faire une capsule en français (j'ai adoré) et quelques unes en maths. Le fun serait vraiment qu'on puisse en produire plusieurs pour la même matière. Question de montrer comment on peut aborder, sous différentes manières, le savoir.
Il ne faut pas oublier non plus le projet Star de la cs Laval qui est vraiment excellent.

Cela illustre bien ce qu'on pourrait faire avec un peu d'argent.

11. Le samedi 10 février 2007 à 23:35, par Clément Laberge :: email

Je suis très sensible à l'argument de Pierre Lachance sur la nature formative de cette production. Cela me semble un argument plus recevable que celui de la qualité de la production obtenue.

Sur la difficulté de faire face à une compétition de type communautaire, je ne suis pas certain de voir les choses de cette façon. Les éditeurs doivent certes faire face à l'existence de nouveaux types de production, et à l'avènement de nouveaux types d'éditeurs, mais je ne pense pas que cela transforme fondamentalement la nature de l'expertise qu'ils possèdent et qu'ils sont en mesure de mettre à la disposition du milieu scolaire. Je pense même, au contraire, qu'après une nécessaire période d'adaptation (qui est/sera plus ou moins turbulente selon les cas), les éditeurs bénéficieront possiblement de conditions plus favorables que jamais pour exercer leur métier.

Non, le point qui me préoccupe dans tout cela c'est la perspective que nous adoptons sur la question des nouvelles formes du matériel scolaire et de l'évolutions des rôles de chacun dans sa réalisation.

Que les profs fassent des vidéos, flash ou toute autre forme d'auto-production éditoriale est évidemment souhaitable (notamment pour lesdites raisons de formation) mais que cela se fasse dans un cadre comme celui décrit, sous forme de libération rémunérée, cela me met un peu mal à l'aise.

D'un côté je me dis que ce ne serait qu'une forme supplémentaire du «10% de temps consacré à l'innovation» que les entreprises les plus innovantes du monde commencent à offrir à leurs employés (à l'instar de Dupont, Google et quelques autres) — et cela m'enchante;

D'un autre côté je me dis que ce n'est pas en créant une concurrence artificielle entre les profs et les éditeurs qu'on arrivera à développer de meilleures ressources — et qu'il serait préférable de travailler (ensemble) à une meilleure définition des besoins, et à développer de meilleurs incitatifs (rôle des ministère de l'éducation?) pour que la production des éditeurs, notamment évolue dans une direction ou dans une autre.

Dans tous les domaine, la dynamique qui apparaît avec le développement du Web repose de plus en plus sur la synergie et la collaboration, et de moins en moins sur la concurrence... ce qui m'intéresse c'est de savoir comment ont peut créer aujourd'hui une nouvelle dynamique entre les éditeurs, les auteurs, les profs et les élèves pour que nous puissions mettre à profit ces nouveaux rapports entre nous au bénéfice de ce qui se vit, s'apprend et se réalise dans les écoles tous les jours.

L'enthousiasme est essentiel à l'engagement qui est à son tour indispensable à la relation pédagogique — par delà toute considérations économiques — mais il me semble qu'au plan idéologique, il serait préférable de porter notre réflexion sur ce qui nous permet de collaborer plus efficacement plutôt que sur ce que chacun peut expérimenter de son côté en faisant abstraction des savoirs particuliers de l'autre.

Je me permets donc de transformer provisoirement la question en vous demandant ce que vous attendez des éditeurs dans le contexte actuel.

12. Le dimanche 11 février 2007 à 02:04, par Gilles G. Jobin :: email :: site

«Je me permets donc de transformer provisoirement la question en vous demandant ce que vous attendez des éditeurs dans le contexte actuel.»

Hum... Je m'attends à du matériel libre. C'est tout. Car si ce matériel ne fait pas totalement mon affaire, je me sentirais bien à l'aise de le modifier pour aider encore mieux les élèves.

Quant au terme "concurrence", j'avoue qu'il est fort loin de ma pensée. Tellement qu'en lisant ton commentaire, j'avais peine à le comprendre, comme s'il venait d'un autre monde. Je suis dans l'esprit de la collaboration, du partage, etc. Dans cet esprit, le terme concurrence est "alien". Loin de moi de penser que la libre circulation de la connaissance puisse entrer en compétition avec des entités qui croient la détenir en exclusivité (ou en expertise). Si les éditeurs veulent améliorer le travail de ces enseignants, libre à eux de le faire, à la condition qu'ils respectent la licence accolée au produit.

13. Le dimanche 11 février 2007 à 15:11, par Pierre Lachance :: email :: site

M. Laberge, vous voyez concurrence là où je n'en vois vraiment pas. Pour moi un «éditeur scolaire» n'est pas plus un concurrent aux enseignants, CP, animateur RÉCIT... que les éditeurs classiques (romans, encyclopédies, logiciels, etc). Mais je peux concevoir que pour un éditeur, toutes les actions des CS qui veulent se prendre en main (en exploitant les forces de leur milieu) peuvent être considérées comme de la concurrence. Question de point de vue donc.

Pour la collaboration, Gilles donne la réponse. Avec du contenu libre, un réelle collaboration (avant, pendant, après la publication, l'amélioration du produit, etc) de tous les intervenants est possible. Ce que le contenu sous Copyright ne permet que lors de sa construction (par les enseignants comme vous avez dit). Après publication, c'est de la consommation.

Je suis un peu hors sujet par rapport au billet de Gilles, pour y revenir un peu, le concept derrière Mojiti est vraiment cool! Il y a vraiment quelque chose à faire avec ça. mojiti.com Je n'utilisais pas des sites comme Youtube pour publier mes vidéos (je les publiais directement sur mes sites). Mais je vais possiblement changé ça... Je continue à tester...

14. Le dimanche 11 février 2007 à 22:11, par Clément Laberge :: email

Mojiti est vraiment impressionnant, c'est vrai. Cela a un potentiel fou...

Mais pour poursuivre notre échange sur l'édition, je vous dirais que si je suis largement d'accord avec vous sur le fond, il me semble que certains éléments de l'argumentaire nécessiteraient des précisions pour nous permettre d'avancer:

G.J.: « Je m'attends à du matériel libre. C'est tout. Car si ce matériel ne fait pas totalement mon affaire, je me sentirais bien à l'aise de le modifier pour aider encore mieux les élèves »

D'accord, mais dans quelles conditions? et quel type de matériel? Vous êtes prêts à le payer ou pas? Quelles licences vous paraîtraient acceptables pour ce matériel? Faut-il que vous puissiez le redistribuer à votre tour? Et alors, quelles contraintes vous paraîtraient acceptables?

Et qu'est-ce qu'on fait dans les cas où ce matériel intègre des éléments pour lesquels il y a des droits associés que « mêmes les éditeurs » ne sont pas en mesure de « libérer » (des documents pour lesquels ils doivent eux-mêmes acheter des droits)?


G.J.: « Quant au terme "concurrence", j'avoue qu'il est fort loin de ma pensée.  »
P.L.: « vous voyez concurrence là où je n'en vois vraiment pas. »

Je veux bien voir les choses de façon aussi vertueuses, mais à terme il y a forcément une forme de concurrence, ne serait-ce que parce que les ressources sont limités, le temps et l'attention des profs aussi, et qu'on ne peut pas tout acheter, tout utiliser, tout maîtriser. Mais ce n'est pas forcément très grave — j'exprimais simplement que je préfèrerais que nous trouvions une manière de collaborer qui permettent aux profs et animateurs RÉCIT que vous êtes de tirer profit de l'expertise des éditeurs (que vous ne m'avez d'ailleurs pas décrite: que leur reconnaissez-vous comme savoirs-faire?) plutôt que de faire comme si cette expertise n'existait pas.

Parce que pour revenir au départ de notre discussion, qu'un prof se fasse le projet de développer des vidéos, par exemple, c'est une chose, mais quand une CS s'engage dans la même voie, en libérant ses profs pour le faire, voire que toutes les CS le font d'un geste concertés et y consacre les ressources financières nécessaires, l'expertise technique pour le maintien des serveurs qui hébergeront tout cela, le temps pour superviser les vidéos pour ne pas y trouver « n'importe quoi », assurer le respect des droits par rapport à ce qui est intégrés dans ces vidéos, voire assister les profs pour faire des versions améliorées de leur matériel... pour éventuellement en faire un cédérom et en planifier la distribution... Est-ce qu'on n'est pas simplement en train de voir naître un « nouvel éditeur »?

Et remarquez, pourquoi pas? Mais je m'interroge. Est-ce bien ce l'objectif recherché?

15. Le mercredi 14 février 2007 à 13:04, par Gilles G. Jobin :: email :: site

Clément a écrit un billet sur Canal numérique des savoirs intitulé : Les turbulences de l'édition scolaire. C'est ici : lesblogsducns.net/cns/les...

Dans un commentaire d'un éditeur des Pays-Bas, on lit : « Les enseignants ? J’aimerais qu’ils donnent leur temps à enseigner leur élèves ; la tache pour quelle ils ont l’expertise et la compétence. Evidement je peux m‘imaginer que n’importe pourrait construire de logiciel de ‘ligne de nombres’ ou ‘division d’une tarte’. mais cette sorte de logiciel manque une base de didactique et de cohésion avec les autre partie d’un programme scolaire.»

Intéressant. Mais aurait-on la musique de Borodine s'il s'était contenté de son rôle de médecin? les découvertes de Fermat s'il s'était contenté de son travail de fonctionnaire? les livres de Kafka? Linux, si Linus T. s'était contenté d'être étudiant?
Considérer que les enseignants ne sont bons qu'en salle de classe est un peu simpliste. Et puis, il ne pas oublier tous ces enseignants qui sont à la retraite : n'auraient-ils pas le goût de laisser des traces de leurs "expertises"?
Par ailleurs, la petite phrase : «cette sorte de logiciel manque une base de didactique et de cohésion avec les autre parties d’un programme scolaire.» indique la contradiction du propos : un éditeur PEUT juger de la cohérence d'un programme scolaire MAIS un enseignant n'est bon qu'en salle de classe...

Je crois qu'il faut absolument commencer par les valeurs sous-jacentes d'un projet tel que celui-ci. Pour moi, ce sont des valeurs de partage. Et je ne suis prêt à travailler en collaboration qu'avec des gens qui ont cette même valeur. Si les éditeurs veulent _partager_ leurs expertises, bravo. Sinon, il faudra bien me débrouiller sans eux.

16. Le mercredi 14 février 2007 à 13:25, par Pierre Lachance :: email :: site

«Simpliste». Tu as été gentil. Je m'arrête ici.

17. Le jeudi 15 février 2007 à 21:59, par Marc-Antoine Tanguay :: site

Offrir des alternatives. Pour nous de l’organisme Allô prof qui travaillons depuis plusieurs années à développer des outils pédagogiques Web, il s’agit-là de la règle d’or guidant nos réalisations. Des élèves n’ont pas compris une notion expliquée en classe. Ils tentent par la suite d’y voir plus clair à la maison, dans leur manuel. Mais non, la notion reste floue, insaisissable. Que faire alors? Ne pas comprendre immédiatement, vivre le doute, devoir tenter diverses approches pour résoudre un problème : tout cela est nécessaire et normal au cours d’un processus d’apprentissage. Lorsque nous avons créé la Bibliothèque virtuelle Allô prof voilà cinq ans, nous avons poursuivi cet objectif, qui tient du rêve uniquement par sa grandeur, de donner à tous les élèves une source complémentaire à leur formation, un lieu virtuel où ils trouvent des manières différentes d’expliquer les notions. Des enseignants d’Allô prof travaillent actuellement à compléter la Bibliothèque, à la moderniser en la rendant plus dynamique. Nos outils informatiques, simples à utiliser et accessibles, permettent notamment de produire le genre de vidéos qui font l’objet de cette discussion. De notre point de vue, la question n’est donc pas de savoir si des enseignants et pédagogues d’un peu partout produiront de ces vidéos, mais comment pareille arrivée de matériel éducatif sera gérée afin de rendre l’information attrayante et disponible. Côté de la Bibliothèque virtuelle Allô prof, ce sera un rendez-vous en 2007-2008.

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