J'aime bien Blog éclectique qui, dans ce billet, nous dirige vers cette page où il est question de stratégies lors d'une sollicitation par appel téléphonique.

Cela m'a rappelé deux anecdotes.

- Bonjour Monsieur.
- Hum... oui...
- Vous aimeriez obtenir un congélateur absolument gratuitement ?
- Bien sûr !
- Et bien en achetant nous viande congelée, nous vous en offrons un...
- Je vous arrête immédiatement.
- C'est très avantageux...
- Je veux bien vous croire...
- Un congélateur gratos et la viande est de grande qualité produite...
- Mais Monsieur, nous sommes végétariens !
- (Estomaqué) Oh !... Oh !.... désolé...
En raccrochant, Marie me lance :
- Quoi ? Nous sommes végétariens ?
- En tout cas, nous l'avons été pendant quelques secondes....

Deuxième situation, arrivée très récemment :

Sonnerie du téléphone.
- Allô ?
- (Après deux ou trois secondes) Cet appel est important. Veuillez rester en ligne, un préposé sera avec vous très bientôt...
Je rageais. Habituellement, je ferme tout simplement le téléphone. Mais là, j'étais en furie. Après au moins trois grosses minutes d'une écoute répétée, sous fond sonore à la Vivaldi, que le message est important, une jolie voix humaine me demande : - Puis-je parler à Aurélie s'il vous plaît.
- Non.
- Elle n'est pas là ?
- Si elle y est.
Je sens que la préposée est surprise. Après deux secondes (c'est long, deux secondes au téléphone)
- Moi, j'aimerais parler à votre supérieur.
- Heu...
- Madame, cela fait plusieurs minutes que j'écoute à répétition un message absolument débile, et je veux faire une plainte. Passez-moi votre supérieur.
- Heu... Oui, oui... Mais puis-je dire un mot à Aurélie auparavant...
Bon, je n'avais rien contre cette personne alors je lui lance :
- D'accord, mais après votre conversation, je veux parler à votre supérieur.
- Oui.
Après la courte conversation avec ma fille, je reprends le combiné.
- Monsieur Jobin, je vous transfère. Gardez la ligne.
Là, j'ai attendu au moins quatre minutes au téléphone. Sans Vivaldi. J'étais encore plus enragé.
- Monsieur Jobin, ici X. Comment puis-je vous aider ?
- Je désire faire une plainte officielle à votre organisme. Je trouve absolument déplorable que vous faites perdre un temps fou à nous tenir au bout de la ligne à attendre qu'un préposé prenne son propre bout.
- Heu...
- C'est à mon avis un immense manque de respect.
- Vous savez, l'informatique.
- Quoi, l'informatique?
- C'est plus rapide que l'homme et...
- Vous vous foutez de moi ou quoi? Si votre compagnie désire m'appeler, je veux que ce soit un humain qui le fasse. Pas une machine. Je déteste qu'on me fasse attendre au téléphone. Cette façon de procéder démontre le peu de considération que vous avez pour vos clients. Les technologies ne servent pas à ennuyer les gens. Vous manquez d'éthique en les utilisant aussi bassement.
- Vous voulez formuler une plaine écrite.
- Une plainte écrite ?
- Oui, à l'ombudsman.
- Et me plaindre à vous, c'est pas suffisant ? Faut en plus que j'écrive une lettre.
- Heu... une plainte à moi, c'est suffisant...
- Qu'allez-vous faire?
- Heu...
- Je ne veux plus recevoir des appels automatisés. Qu'allez-vous faire ???
- Heu... Nous avons un meeting lundi prochain. Je déposerai votre plainte.
- J'espère que vous en tiendrez compte.

Fin de la conversation.