« [...] ce peut être aussi cela l'existence ! Des miracles parfois, de l'or et des rires, et de nouveau l'espoir quand on croit que tout autour de soi n'est que saccage et silence ! » (p. 159)

À lire absolument, ce court roman de 160 pages nous prend droit au coeur. C'est un texte sur l'absence, le denuement et l'amour. Et sur l'amitié. On pourrait presque dire l'amitié/amour. Et puis on y trouve une belle leçon de communication humaine dans ce livre. Il se lit d'une traite et ne vous laissera pas indifférent. L'histoire? Imaginez un vieillard qui doit fuir son pays et qui se retrouve, désamparé, dans une grande ville dont il ne connaît ni la langue, ni les coutumes de ses habitants. Mais il n'est pas seul : il est avec sa petite fille, Sang Diû (Matin doux) âgée de quelques semaines...

Philippe Claudel, La petite fille de Monsieur Linh, Stock, 2005.