Jobineries

Blogue de Gilles G. Jobin, Gatineau, Québec.

dimanche 14 août 2005

Bouquinage

Hier matin, après un bon petit dejeuner au Café Cognac de Hull, j'ai visité quelques librairies. Avec moi, cette liste :

Les masques du héros de J. M. de Prada;
84, Charing Cross Road d'Hélène Hanff;
Petits suicides entre amis de Paasilinna;
Petit cours d'autodéfense intellectuelle de Baillargeon;
Tout ce que j'aimais de S. Hutsvedt;
Nedjma de K. Yacine;
Notes de chevet de Sei Shönagon.

Je voulais aussi jeter un oeil sur les polars de N. French et Mooney, de même que sur les livres d'Alain de Botton. De plus, il n'était pas question de revenir à la maison sans les trois premiers livres de la liste car : Le Prada est une suggestion enthousiaste d'un lecteur d'Au fil de mes lectures; cela fait plus d'un an que j'attends la sortie en poche du Paasilinna; et partout sur le web, on ne tarit pas d'éloges pour le Hanff.

Premier arrêt : La librairie du Soleil du secteur Hull. Grosse déception : ils n'avaient pas encore reçu le Paasilinna, qui pourtant, était paru en Folio depuis plusieurs semaines. Aucun Prada et pas de Hanff. Le Hustvedt était bien là, mais un rapide survol, et ma déception de ne rien trouver d'autres, m'ont incité à reporter cet achat à une date ultérieure.

Je suis donc passé chez la librairie d'occasion Le Loisir des Usagers, à quelques pas de là. Pour la première fois en plusieurs dizaines de visites, je suis ressorti bredouille. Ils ont toujours le dictionnaire Littré en quelques volumes des années 20, mais à près de 200$, j'ai décidé de ne pas le prendre... Il y avait aussi un Nicci French en poche mais très magané.

J'ai donc traversé la rue et me suis rendu à la Librairie Réflexion des Galeries de Hull. Pas de Hanff, ni de Prada. J'y ai cependant trouvé le Paasilinna. En attendant Marie, j'ai pu lire les trois premiers chapitres. En soirée, je me suis rendu à 115 pages et je compte bien terminer le livre dans la journée ou, au plus tard, demain soir.

- On retourne à la maison ? m'a lancé Marie dans l'auto.
- Non. Je vais faire un arrêt chez Archambault, on sait jamais...

Et je lui expliquai que ma quête de la journée avait été pour le moins infructueuse.

Je n'aime pas vraiment le magasin Archambault, tout au moins celui de Gatineau. Je trouve qu'il n'y a pas là une atmosphère de librairie. Les employés sont jeunes et semblent plutôt ignorants en matière de livres. Cependant, j'y ai trouvé deux Hanff dont j'ai déjà lu, ce matin - c'est un petit livre - , l'extraordinaire, le jubilatoire 84, Charing Cross Road. L'autre Hanff est La duchesse de Bloomsbury Street, qui est une espèce de suite au premier. Les Prada, Baillargeon, Shönagon et Yacine brillaient par leur absence. Cependant, dans la petite section consacrée aux sciences, j'ai trouvé Petit voyage dans le monde des quanta d'Étienne Klein, prix Jean Rostand 2004 publié dans la collection Champs chez Flammarion de même que L'Univers élégant de Brian Greene (Folio/essais) gros livre de 600 pages sur l'histoire de l'infiniment grand à l'infiniment petit pour nous amener jusqu'à la théorie des cordes. Brian Greene, nous dit l'intro, est l'un des spécialistes mondiaux de cette théorie. Quant au Klein, je devrai le retourner chez Archambault : les pages 138 à 176 sont remplacées par les pages 51 à 88. Certainement une erreur de l'imprimeur. J'espère qu'ils ne feront pas de chichis.
Finalement, il aurait sans doute été plus fructueux de commander chez Pantoute à Québec ou chez Gallimard de Montréal. Ce qui me fait apprécier la vente en ligne palliant les inventaires plein de trous de nos librairies locales.

MathML et JS

J'ai découvert ce matin ce petit utilitaire en JavaScript (GPL) permettant d'afficher facilement sur le web des formules mathématiques. Le script décortique le texte simplement écrit en Ascii pour le transformer en MathML. Fantastique !

lundi 8 août 2005

Boileau

Très intéressant, ce billet.

dimanche 7 août 2005

Cupules cinéraires

On m'assure qu'en réalité peu de gens méditent sur leurs fins dernières en tapotant leur cigarette au bord de ces cupules cinéraires.
Jacques Perret, Les collectionneurs, Le Dilettante.

Cupule : n.f. Organe en forme de coupe qui entoure la base de certaines fleurs ou de certains fruits (gland, noisette, etc.) (Dictionnaire Quillet de la langue française, 1948)
Cinéraire : Qui renferme les cendres d'un mort. (op. cit.)

Quelle jolie image trouvée par Perret pour désigner un cendrier !

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