Lu d'une seule traite ce petit dernier (publié en français) du Suédois Henning Mankell. En fait, L'homme qui souriait est le quatrième de sa série policière ( 8 livres) consacrée à Kurt Wallander. Il faut savoir qu'il y a une espèce de mode, dans le polar, qui consiste à prendre un personnage (détective, policier ou autre) et à suivre son évolution au travers ses aventures. Ce n'est pas du tout semblable aux Poirot/Miss Marple d'Agatha Christie dont on ne sait à peu près rien de leur vie personnelle, ces derniers n'étant que des résolveurs (problem solver) appartenant au monde des Who Done It.

Bien que tous les Mankell se lisent indépendamment les uns des autres, je vous suggère une lecture chronologique selon l'ordre de parution suédoise, et non pas suivant les années des traductions françaises.

Au début du roman, Wallander a presque 50 ans et songe sérieusement à remettre sa démission. Mais l'assassinat d'un ami venu lui de demander de l'aide quelques jours auparavant reporte sine die cette décision. L'homme qui souriait nous tient en haleine jusqu'à la dernière page. D'après moi, la finale est tirée par les cheveux, mais le livre a fait son boulot : nous donner une belle distraction de quelques heures. Une jolie lecture d'été, c'est à lire si vous êtes un fan de Mankell.

Citations tirées de mes lectures de Mankell.