Je viens de terminer L'Ombre du vent de Carlos Ruiz Zafón, publié chez Grasset en 2004. C'est une traduction de l'espagnol par François Maspero. L'auteur a remporté le prix Planeta 2004 et prix du meilleur livre étranger 2004. C'est en fait la réflexion suivante qui m'a poussé vers le bouquin :

«J'avais besoin d'un livre comme celui là.
Un livre où l'on me parlerait d'autres livres.
Où l'on m'inventerait un cimetière de livres oubliés.
Un livre rempli de lumière.
Pour éclairer mes froides journées d'hiver.»
Le monde d'Allie

Un cimetière de livres oubliés... drôlement attirant...
En fait, ce cimetière n'est quasi pas visité, et j'avoue que toutes mes attentes tournaient autour de ce lieu étrange. À la dernière page, j'ai associé mon sentiment de lecteur au cosinus (de 0 à 2pi) : 150 première pages assez intéressantes, un creux pour les 200 suivantes, et reprise très marquée de mon intérêt pour les 150 dernières. Évidemment, les jolies phrases du livre se retrouveront sur Au fil de mes lectures en fin de semaine. Un petit avant-goût :

Elle s'éloigna dans l'obscurité [...] traînant son ombre comme un voile nuptial. (p. 277)

[...] garde tes rêves [...]. Tu ne peux jamais savoir à quel moment tu en auras besoin. (p.308)

- De quoi souffre-t-il?
- Je pourrais vous dire que c'est du coeur, mais il meurt de solitude. Les souvenirs sont pires que des balles.
(p. 461)
Un livre peut changer une vie. Si ce thème vous intéresse le moindrement, le livre de Zafón est pour vous. Mais attendez qu'il sorte en poche ou alors, achetez-le chez le bouquiniste.

Pour aller plus loin :
Critiques sur Le club des rats de biblio-net
Les lauréats du Prix Planeta
Le résumé du livre chez Pantoute.