J'ai lu avec grand plaisir le petit dernier de Pennac, Merci, publié chez Gallimard/nrf. J'en retiens quelques citations dont celle-ci :
« C'est vrai, il faut attendre de dépiauter les cadeaux de Noël pour mesurer à quel point nos plus proches nous ont perdu de vue ! À l'heure du choix, dans les magasins, nous ne leur rappelons personne. Pas la moindre idée de nos goûts, aucun soupçon de nos envies, ni le plus petit souci de nos besoins réels... Ce n'est même pas comme si nous étions quelqu'un d'autre, c'est comme si nous étions n'importe quel autre. » (p.86)
Heureusement, je n'ai pas du tout l'impression d'être un inconnu pour ma famille très immédiate. Cette année, j'ai particulièrement hâte à la Noël car ce sera la première fois en 30 ans que je fêterai chez nous, entouré des seuls miens : Marie, mes trois filles et les conjoints respectifs, et mon superbe petit-fils.