Citations ajoutées le 26 juillet 2010

  
Anna Gavalda

  1. Tu sais, Carine, déclarai-je solennellement, le jour où tu aimeras faire pipi dans l'herbe, tu seras beaucoup plus heureuse.
    (L'Échappée belle, p.54, Le Dilettante, 2009)
     
  2. [...] mes grossesses m'ont mis le nombril entre parenthèses...
    (L'Échappée belle, p.83, Le Dilettante, 2009)
     
  3. Et puis nous avons parlé de nos parents. Comme toujours. De Maman et de Pop. De leurs nouvelles vies. De leurs amours à eux et de notre avenir à nous. Bref, de ces quelques bricoles et de ces quelques gens qui remplissaient nos vies.
    Ce n'était pas grand-chose ni grand monde et pourtant... c'était infini.

    (L'Échappée belle, p.147, Le Dilettante, 2009)
     

  
Serge Brussolo

  1. Une île, c'est un peu un bateau, non  ?
    (Bunker, p.65, Livre de Poche, n°37157, 2006)
     
  2. Tenez, insista-t-elle avec un rictus, buvez dans mon verre. Si la peur est un microbe, l'alcool le tuera !
    (Bunker, p.115, Livre de Poche, n°37157, 2006)
     

  
Arnaldur Indridason

  1. Il lui semblait parfaitement naturel de communiquer les informations tant que cela ne nuisait pas aux intérêts de l'enquête.
    - Aux intérêts de l'enquête  ?! s'exclama Erlendur. Qui donc a fabriqué cette monstruosité lexicale  ?

    (Hiver Arctique, trad. Éric Boury, p.208, Seuil/Points, P2407, 2009)
     

  
Jiddu Krishnamurti

  1. La cause fondamentale du désordre en nous-mêmes est cette recherche d'une réalité promise par autrui. Nous obéissons mécaniquement à celui qui nous promet une vie spirituelle confortable. Alors que la plupart d'entre nous sont opposés à la tyrannie politique et à la dictature, c'est extraordinaire à quel point nous acceptons l'autorité et la tyrannie de ceux qui déforment nos esprits et qui faussent notre mode de vie.
    (Se libérer du connu, trad. Carlo Suarès, p.9, Livre de Poche n°13820, 2007)
     
  2. [...] chercher la vérité c'est passer de la vitrine d'une boutique à une autre.
    (Se libérer du connu, trad. Carlo Suarès, p.10, Livre de Poche n°13820, 2007)
     
  3. En essayant de vous conformer à l'idéologie, vous vous oblitéreriez vous-mêmes tandis que ce qu'il a de vrai n'est pas l'idéologie ; la vérité est ce que vous êtes.
    (Se libérer du connu, trad. Carlo Suarès, p.15, Livre de Poche n°13820, 2007)
     
  4. [...] cette colossale paresse que sont l'acceptation et l'obéissance.
    (Se libérer du connu, trad. Carlo Suarès, p.16, Livre de Poche n°13820, 2007)
     
  5. Aussitôt que l'on se dit « je me comprends », on a déjà cessé d'apprendre quoi que ce soit à son propre sujet.
    (Se libérer du connu, trad. Carlo Suarès, p.22, Livre de Poche n°13820, 2007)
     
  6. L'homme plein d'assurance est un être humain mort.
    (Se libérer du connu, trad. Carlo Suarès, p.23, Livre de Poche n°13820, 2007)
     
  7. Ayant élaboré tout un réseau d'évasions, nous sommes prisonniers de notre habitude de fuir.
    (Se libérer du connu, trad. Carlo Suarès, p.26, Livre de Poche n°13820, 2007)
     
  8. Le subconscient m'apparaît, quant à moi, aussi insignifiant et stupide que le conscient: aussi étroit, crédule, conditionné, angoissé, vulgaire.
    (Se libérer du connu, trad. Carlo Suarès, p.29, Livre de Poche n°13820, 2007)
     
  9. La liberté de penser n'existe pas. C'est une sottise que de le croire.
    (Se libérer du connu, trad. Carlo Suarès, p.37, Livre de Poche n°13820, 2007)
     
  10. On ne peut penser à la joie: c'est une chose immédiate. En y pensant, on la transforme en plaisir. La vie dans le présent est la perception immédiate de la beauté et la délectation qu'elle comporte, sans la recherche du plaisir qu'elle pourrait procurer.
    (Se libérer du connu, trad. Carlo Suarès, p.38, Livre de Poche n°13820, 2007)
     
  11. Le passage de la certitude à l'incertitude est ce que j'appelle la peur.
    (Se libérer du connu, trad. Carlo Suarès, p.42, Livre de Poche n°13820, 2007)
     
  12. Lorsque vous vous dites Indien, Musulman, Chrétien, Européen, ou autre chose, vous êtes violents. Savez-vous pourquoi ? C'est parce que vous vous séparez du reste de l'humanité, et cette séparation due à vos croyances, à votre nationalité, à vos traditions, engendre la violence.
    (Se libérer du connu, trad. Carlo Suarès, p.52, Livre de Poche n°13820, 2007)
     
  13. Essayez, faire de son mieux, cela n'existe pas. On fait la chose ou on ne la fait pas.
    (Se libérer du connu, trad. Carlo Suarès, p.57, Livre de Poche n°13820, 2007)
     
  14. Si l'on ne se compare à personne, on devient ce que l'on est.
    (Se libérer du connu, trad. Carlo Suarès, p.64, Livre de Poche n°13820, 2007)
     
  15. La liberté est un état d'esprit, non le fait d'être affranchi de « quelque chose »; c'est un sens de liberté; c'est la liberté de douter, de remettre tout en question; c'est une liberté si intense, active, vigoureuse, qu'elle rejette toute forme de sujétion, d'esclavage, de conformisme, d'acceptation. C'est un état où l'on est absolument seul [...].
    (Se libérer du connu, trad. Carlo Suarès, p.69, Livre de Poche n°13820, 2007)
     
  16. L'homme qui vit sans conflits, qui vit en présence de la beauté et de l'amour, ne craint pas la mort, car aimer c'est mourir.
    (Se libérer du connu, trad. Carlo Suarès, p.77, Livre de Poche n°13820, 2007)
     
  17. Créer une séparation entre ce qui « est », et ce qui « devrait être » est la façon la plus illusoire de considérer la vie.
    (Se libérer du connu, trad. Carlo Suarès, p.81, Livre de Poche n°13820, 2007)
     
  18. Mais lorsque vous préparez vos enfants à être adaptés à la société, vous les préparez à se faire tuer. Si vous aimiez vos enfants, vous n'auriez pas de guerres.
    (Se libérer du connu, trad. Carlo Suarès, p.83, Livre de Poche n°13820, 2007)
     
  19. Est-ce qu'une fleur, pleine de lumière, de beauté dit: « je donne, j'aide, je sers » ? Elle « est » ! Et parce qu'elle n'essaie pas de faire quelque chose, elle recouvre la terre.
    (Se libérer du connu, trad. Carlo Suarès, p.102, Livre de Poche n°13820, 2007)
     
  20. Un esprit vivant est une esprit silencieux qui n'a pas de centre et, par conséquent, ni espace ni temps. Un tel esprit est sans limites, et c'est la seule vérité, la seule réalité.
    (Se libérer du connu, trad. Carlo Suarès, p.111, Livre de Poche n°13820, 2007)
     
  21. Une des caractéristiques les plus curieuses de la psyché est ce désir de se faire instuire, conséquence de dix mille années de propagande. Nous voulons que notre façon de penser soit confirmée et corroborée par autrui, tandis que poser une question c'est se la poser à son propre sujet.
    (Se libérer du connu, trad. Carlo Suarès, p.122, Livre de Poche n°13820, 2007)
     
  22. On ne peut pas inviter le vent, mais on doit laisser la fenêtre ouverte [...]
    (Se libérer du connu, trad. Carlo Suarès, p.123, Livre de Poche n°13820, 2007)
     
  23. La passion est une chose assez effrayante, parce que, lorsqu'on l'a, on ne sait pas où elle vous mènera.
    (Se libérer du connu, trad. Carlo Suarès, p.124, Livre de Poche n°13820, 2007)
     

  
Matthieu Gosztola

  1. Je pleure quand l'automate
    doit écrire
    et qu'il cherche sa main

    (Sur la musicalité du vide 2, p.17, Atelier de l'Agneau, 2003)
     
  2. J'ai tracé tes yeux sur le haut de la porte
              pour que la maison soit irrésistible

    (Sur la musicalité du vide 2, p.18, Atelier de l'Agneau, 2003)
     
  3. Humer l'espace autour d'une fleur


    se souvenir des choses
    qui n'auront lieu que demain

    (Sur la musicalité du vide 2, p.30, Atelier de l'Agneau, 2003)
     
  4. Une libellule


    la main d'un enfant resserre son vol
    la convainc même de rester

    (Sur la musicalité du vide 2, p.36, Atelier de l'Agneau, 2003)
     
  5.           Aurons-nous du temps au crépuscule
    pour faire le tour succinctement
         de la chaise que nous avons occupée toute notre vie

    (Sur la musicalité du vide 2, p.36, Atelier de l'Agneau, 2003)
     
  6.           Une journée de marche


          j'ai enterré le ciel
                  au pied des arbres
    et m'en suis retourné

    (Sur la musicalité du vide 2, p.47, Atelier de l'Agneau, 2003)
     
  7. Il n'y a pas d'autre parfum
    que celui d'un souvenir qu'on retourne sans cesse
              après l'avoir sorti de terre

    (Sur la musicalité du vide 2, p.56, Atelier de l'Agneau, 2003)
     
  8.       Le phare se nourrit de notre nuit
    pour exhaler le paysage

    (Sur la musicalité du vide 2, p.62, Atelier de l'Agneau, 2003)