Citations ajoutées le 19 novembre 2006

Maurice Pons

  1. Je vous l'ai dit cent fois : la connaissance vient par les pieds.
    Il fait quelques pas de danse

    Ta ta ta - ta ta ta !

    (Chto!, acte 1 sc. 1 (Le Mage), p.12, Christian Bourgois, 1970)
     
  2. Adieu ! Je vous laisse tout : les tapis, le trésor. Car, avec rien, je suis plus riche que vous tous. Lorsque vous saurez que vous ne savez rien, alors vous commencerez à savoir...
    (Chto!, acte 1 sc. 1 (Le Mage), p.15, Christian Bourgois, 1970)
     
  3. Vous avez tout fait, vous avec tout fait. Mais c'est là justement votre erreur. Vous ne pensez qu'à faire ; « Qu'allons-nous faire ? » « Qu'est-ce qu'il faut faire ? » Cela n'a aucune importance. Est-ce que je prétends jamais, moi, faire quelque chose ? Est-ce que vous m'avez jamais vu changer de l'eau en vodka ou de la vodka en eau ? C'est facile pourtant, c'est à la portée de tous. Mais, ce qui est important, ce qui est difficile, c'est de savoir, c'est de comprendre.
    (Chto!, acte 2 (Le Mage), p.75, Christian Bourgois, 1970)
     
  4. Pourquoi pensez-vous que les gens vont au théâtre ? Pour écouter ce que récitent les acteurs ? Pas du tout. Pas du tout. Les hommes vont au théâtre parce qu'ils y rencontrent des femmes... et les femmes vont au théâtre parce qu'elles y rencontrent des hommes.... Imaginez que, par un décret du tsar ou des circonstances quelconques, les salles de spectacles ne soient plus mixtes : un jour les hommes, un jour les femmes.... Je vous le dis, les théâtres seraient vides - vides. Les églises aussi d'ailleurs.
    (Chto!, acte 2 (Le Mage), p.96, Christian Bourgois, 1970)
     

Jean Galbert de Campistron

  1. Mais après le danger, à l'abri du malheur,
    Leur [au roi] ardente amitié perd toute sa chaleur.
    Nous devenons suspects en cessant d'être utiles ;
    Nos services passés sont de faibles asiles ;
    On ne veut plus nous voir avec les mêmes yeux :
    Ce qu'on louait jadis est un crime odieux.

    (Andronic, acte 1 sc. 3 (Marcène), p.173, in Théâtre du Second Ordre, tragédies tome 1, 1810)
     
  2. À vous donner mon sang je borne mon bonheur
    Puisqu'il m'est défendu de vous donner mon coeur.

    (Andronic, acte 2 sc. 4 (Andronic), p.190, in Théâtre du Second Ordre, tragédies tome 1, 1810)
     
  3. L'amour dans tous les coeurs étouffe la nature.
    (Andronic, acte 2 sc. 8 (L'Empereur), p.197, in Théâtre du Second Ordre, tragédies tome 1, 1810)
     
  4. Quand l'amour est extrême il se croit tout permis.
    (Andronic, acte 2 sc. 8 (L'Empereur), p.197, in Théâtre du Second Ordre, tragédies tome 1, 1810)
     
  5. Modérez vos transports.
    (Andronic, acte 3 sc. 1 (Martian), p.198, in Théâtre du Second Ordre, tragédies tome 1, 1810)
     
  6. On ne s'immole point quand on n'a rien à craindre.
    (Andronic, acte 3 sc. 6 (L'Empereur), p.204, in Théâtre du Second Ordre, tragédies tome 1, 1810)
     
  7. Je crains pour vous la honte et les noms malheureux
    Dont pourrait vous charger ce sacrifice affreux.
    Ces exemples fameux d'une austère justice
    Entraînent après eux un éternel supplice.
    La haine se répand sur celui qui punit,
    L'amour et la pitié sur celui qui périt ;
    Et qui peut sur ses fils porter des mains cruelles
    Semble peu mériter qu'ils aient été fidèles...

    (Andronic, acte 3 sc. 9 (Irène), p.207, in Théâtre du Second Ordre, tragédies tome 1, 1810)
     

Hilaire Bernard de Roqueleine, Baron de Longepierre

  1. [...] on porte à regret le poids des malheureux.
    (Médée, acte 1 sc. 1 (Jason), p.239, in Théâtre du Second Ordre, tragédies tome 1, 1810)
     
  2. [...] l'amour, trop fertile en excuses,
    Aveugle par son charme et séduit par ses ruses.

    (Médée, acte 1 sc. 1 (Iphite), p.239, in Théâtre du Second Ordre, tragédies tome 1, 1810)
     
  3. [...] Ah ! quand l'amour règne avec violence,
    Que peut la faible voix de la reconnaissance ?

    (Médée, acte 1 sc. 1 (Jason), p.240, in Théâtre du Second Ordre, tragédies tome 1, 1810)
     
  4. L'amour se flatte [....], et se croit tout permis.
    Que n'ose un coeur à son pouvoir soumis ?

    (Médée, acte 1 sc. 1 (Jason), p.241, in Théâtre du Second Ordre, tragédies tome 1, 1810)
     
  5. Le crime nous unit ; il faut qu'il nous sépare.
    (Médée, acte 2 sc. 1 (Médée), p.248, in Théâtre du Second Ordre, tragédies tome 1, 1810)
     
  6. Au faîte du bonheur on pousse des soupirs,
    Et l'amertume naît dans le sein des plaisirs.

    (Médée, acte 3 sc. 2 (Jason), p.265, in Théâtre du Second Ordre, tragédies tome 1, 1810)
     
  7. Votre sort a changé, changez aussi de voeux :
    L'abaissement, mes fils, convient aux malheureux.

    (Médée, acte 4 sc. 5 (Médée), p.275, in Théâtre du Second Ordre, tragédies tome 1, 1810)
     
  8. Adieu ; je t'abandonne aux horreurs de ton sort.
    Ingrat, je te hais trop pour te donner la mort.

    (Médée, acte 5 sc. 4 (Médée), p.290, in Théâtre du Second Ordre, tragédies tome 1, 1810)
     
  9. [...] Quels horribles malheureux,
    O trop funeste amour, produisent tes fureurs !

    (Médée, acte 5 sc. 5 (Iphite), p.290, in Théâtre du Second Ordre, tragédies tome 1, 1810)